Polyamour Romandie

Notre association est gérée par des Romand·e·x·s qui s’identifient en tant que polyamoureu·se·x·s / anarchistes relationnelles.

Par Polyamour, nous entendons tout type de relation romantique s’inscrivant en dehors de la norme monogame et échappant à la logique de l’amour hiérarchique, du couple exclusif et de la famille nucléaire traditionnelle.

Nous défendons des valeurs de communication, d’éthique et de consentement, en général et au sein de nos communautés.

Notre association s’engage à réduire les préjugés, les stéréotypes et les mythes souvent associés aux relations non exclusives.

Parce que les relations exclusives ne sont pas la seule façon valide d’aimer, de s’engager, de créer des liens et de faire famille,

Parce que nous méritons tousxtes de pouvoir choisir librement les relations que nous vivons et leurs structures, sans craindre pour notre sécurité et notre bien-être,

Polyamour Romandie œuvre pour :

• Favoriser la création de réseaux et de liens entre les personnes de Romandie qui vivent selon des modèles relationnels alternatifs et permettre ainsi le soutien entre pairs
• Améliorer la compréhension et la visibilité des structures relationnelles non exclusives pour réduire la stigmatisation des personnes ouvertement polyamoureuses (sur le lieu de travail, au sein de la famille, etc.)
• Faire connaître toute la richesse des formes relationnelles non exclusives et faire reconnaître ces formes de relations comme un choix relationnel valide au même titre que la monogamie ou l’exclusivité amoureuse
• S’engager dans les luttes de justice sociale en combattant tous types d’oppressions, telles que la misogynie, l’homophobie, le racisme et le validisme, et valoriser ces luttes, y compris au sein de nos communautés

Polyamour Romandie revendique notamment :

• Une meilleure formation et sensibilisation du personnel de santé, notamment dans les milieux de la santé mentale et de la santé sexuelle, lors de l’accompagnement des personnes polyamoureuses.
• La reconnaissance et la protection sur le plan légal des structures familiales non traditionnelles et des parentalités multiples, avec effet rétroactif pour les naissances ayant eu lieu avant la modification de la loi, y compris en matière d’adoption, d’habitation et d’accompagnement de fin de vie.
• La levée de la discrimination envers notre communauté pour l’accès au don du sang, qui est actuellement interdit en cas de relations sexuelles avec au moins deux partenaires différent·x·e·s dans les 12 derniers mois.
• La prise en compte du caractère polyphobe lors d’agressions physiques ou verbales, au même titre que les discriminations de genre et d’orientation sexuelle.
• Une meilleure visibilité des modèles relationnels alternatifs, notamment dans l’éducation et dans l’espace public.
• Une meilleure représentation des relations non exclusives et de toute leur diversité dans les œuvres culturelles et les médias.